Nos articles

Déroulement d'un cours d'Aïkido

Il y a trois étapes dans un cours d'Aïkido :

 

Chacun pourra constamment adapter les exercices en fonction de sa condition physique et mentale du moment. Ces pratiques et exercices transmis par les maîtres ont pour but la préservation de la santé et l’étude du fonctionnement du corps humain.

 

- Aïki taïso : On y trouve des mouvements d’assouplissement et d’étirements de toutes les parties du corps, d’alternance d’échauffement et de relaxation, de concentration et de respiration empreint d’une signification particulière dans la culture japonaise. 

 

- Techniques respiratoires et énergétiques tel que Chikon Ki Shin No Hoo

 

- La pratique des techniques martiales proprement dite soutenus par des enseignements théoriques verbaux.

Cela correspond dans le temps imparti à une pratique progressive : seul, puis à deux ou plusieurs partenaires pour enfin revenir à un rythme normal.

 

La pratique physique comporte aussi ces trois repères :

 

 

Trois situations de travail :

 

- En position suwari waza – technique exécutée à genoux fortement conseillée pour le développement de la force des hanches. Symboliquement « La terre ».

 

- En position anmi handatchi waza - technique exécutée avec un partenaire debout ‘Uke’ et un partenaire assis à genoux ‘Tori’ modifiant sensiblement la perception dans l’espace et imposant souvent une vitesse accrue de réalisation de la technique. Symboliquement « L’Homme »

 

- En position tachi waza – technique exécutée debout attaque de face ou de dos  avec déplacement dans toutes les directions. Symboliquement : « Le Ciel ».

 

Trois types de pratiques différentes en fonction du niveau acquis :

 

A l’instar du système de pensée japonais, le premier terme cité est celui dont le concept est le plus difficile à concevoir et le plus compliqué à mettre en œuvre. Ce terme sur lequel est mis l'accent en priorité afin de signifier dès l’abord le but à atteindre.

Souple avec anticipation de l'attaque ‘Sen no sen.

Le triangle - Ryutaï ou Ekitaï  - est l'état gazeux. La forme de pratique la plus élevée qui engendre la génération d'énergie et l'initiative. Pour ô Senseï c'est la posture physique la plus stable. A ce niveau, le Corps, le Cœur et l’Esprit du pratiquant sont libre et sans entrave.

 

Rapide, l'aïkidoka attaque avant d'être attaqué.

Le cercleRyutaï - est l'état liquide, la pratique est empreinte de douceur réalisée avec souplesse et relâchement en harmonie avec le partenaire. La capacité d’exécution des techniques apparait  sans limites et symbolise la perfection dans l’unité et la sérénité.

 

Musculaire, physique, statique.

Le carréGotaï – est l’état solide.  Il s'agit là d'une pratique statique, avec un corps non assoupli voire dur. C'est souvent la pratique des débutants.

 

Les cours sont mixtes sans distinctions d’aucune sorte ; âge, sexe, niveau, expertise, poids, etc.

 

Voilà quelque chose qui est choquant pour un sportif lambda ou un débutant dans la pratique des ‘Arts Martiaux’ mais voilà… L'Aïkido est l'inverse d'un sport.

C'est un aspect fondamental de la tradition orientale qui nous permet d’apprendre que c'est à partir de la différence que se crée la vie.

 

Le rapport à l’autre : l’altérité :

 

La différence de potentiel notamment au niveau de la compétence technique entre un débutant et un ancien, un jeune et un plus âgé, un homme et une femme, rend possible l'échange et la recherche en commun. Dès lors le  travail entrepris n'en devient que plus fructueux pour les deux parties concernées.

De plus le Budô traditionnel nous invite à la responsabilisation car en effet dès le deuxième jour l'ancien, le sempaï, celui qui a un cours de plus, va communiquer son expérience à celui qui arrive, le kohaï, le jeune… C’est ainsi !

 

A vous de découvrir tout l’intérêt et la richesse du couple kohaï / sempaï.